L’Orte et le logement social
mis en ligne le 9 septembre 2012
L’Orte et le logement social
La demande de constructions d’immeubles sur le site inondable de l’Orte à Levens n’a qu’un argument: celui de faire du logement social. Le maire le sait, il en use , il en abuse, il l’utilise du mieux qu’il peut. Ceci dit quand on connaît le dossier, la commune et son histoire cela ne tient plus.
Constatons d’abord que le dernier programme de l’Orte (ça change régulièrement) ne propose plus que 18 logements sociaux (sur 35) contre 27 auparavant.
Et oui il faut rentabiliser l’opération (ou du moins tenter).
Le maire dit « j’ai des demandes ». Ca aussi ça change régulièrement. En réunion sans contradicteur il parle de 80, dans Nice matin de 40, mais que fait-il devant ces demandes ?
La commune a des appartements. Pourquoi a-t-elle refusé de les faire passer en social ? Ils arrivaient en fin de bail dernièrement.
Pourquoi de façon plus générale ce maire aux commandes depuis 1994 a-t-il toujours refusé de faire du logement social ?
Pourquoi les grands bâtiments de la seconde gendarmerie abandonnés depuis des lustres ne sont t-ils pas refaits ?
Pourquoi la commune se refuse t-elle à imposer dans les programmes de lotissement une partie en social ?
Pourquoi la commune ne cesse t-elle de vendre ses terrains pour des opérations privées qui n’ont rien de social ?
Pourquoi des terrains ou des lieux non inondables, non fertiles qui appartiennent à la collectivité ne servent t-ils pas à faire du social ?
A Levens il y a170 logements vacants, à Nice 27000 on en fait quoi ?
A Levens il n’y a pas de travail (3/4 de la population active travaille à l’extérieur), pourquoi la commune décide t-elle de faire les immeubles que la côte ne veut pas ?
Levens c’est 2985 hectares et c’est essentiellemnt sur des espaces à risques qu’on envisage cette question.
Antoine Véran maire de Levens, initiateur du premier ensemble sur pilotis de la métropole Nice Côte d’Azur ? Quel ridicule !
Il y a plusieurs autres possibilités pour faire du logement social, moins dispendieuses d’argent public, moins aléatoires, moins génératrices de risques, nous ne cessons de le dire.