La campagne à la ville
Jusqu’alors cette opération visant à « bio diversifier » était illégale, étant assimilée à « une dégradation de bien public » du même type que les tags ou graffiti.
Mais voilà que la ville de Paris vient de l’autoriser .
Voilà qu’à Détroit (USA) où 30 % de la ville est à l’abandon, cette pratique s’est transformée en initiative de survie. Et dans la crise actuelle d’autres mégapoles comme Los Angeles ou la Nouvelle Orléans reconquièrent leurs propres terres.
La ville de Nice se lance dans une importante campagne de protection de son environnement : réduction des pesticides, protection des plantes sauvages, valorisation du jardinage bio, trame bleu, verte etc.
À 18 km de là, à Levens, pourtant dans la Communauté Urbaine de Nice, on est sur une autre planète ; la bataille du béton est bien engagée. On coupe des platanes centenaires, on empiète sur un Grand Pré patrimonial, on couvre de béton un ruisseau pour y faire passer une route, on choisit des terres fertiles pour implanter des immeubles.
Vivement que cette commune devienne une ville, on tentera alors de protéger le peu de vert qui demeurera.