PLU Des principes à la réalité : le cas de Levens (06)

publié le  21 mars 2012

 

PLU Des principes à la réalité : le cas de Levens (06)

 

Le plan local d’urbanisme (PLU) est le principal document d’urbanisme.

Il planifie l’urbanisme au niveau communal ou éventuellement intercommunal. Récent, il remplace le Plan d’occupation des sols (POS) depuis la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain du 13 décembre 2000 dite loi SRU.

En soi ce document est une avancée, un progrès. On doit en effet tenir compte de l’environnement, favoriser la mixité sociale.

Elaboré en concertation selon une période assez longue (minimum de 18 mois) il doit respecter les documents qui s’imposent à lui (loi montagne, loi littorale, Directive  Territoriale d’Aménagement, Programme local de l’habitat (PLH) Plan de déplacement urbains (PDU) etc.

Il doit en outre tenir compte des plans de prévention des risques, œuvrer pour une gestion économe de l’espace, évaluer les conséquences environnementales de sa réalisation etc.

Bref vu comme cela, ça semble super.* voirICI comment cela se passe dans une commune normale.

On en est bien loin quand on regarde au plus prêt du terrain. L’exemple de Levens (06) devrait servir de leçon.

Concertation ? Oui et non, il y a bien eu constitution de groupes de travail. Ce qui n’a pas convenu (exemple du groupe qui a travaillé sur l’agriculture) a été supprimé.

La population en général n’a été tenue informée de rien et associée à rien.

Et quand elle a donné son avis dans les phases de concertation en demandant par exemple de rendre  agricole la zone de l’Orte on n’en n’a pas tenu compte.

Mais il y a plus grave

Quel est le contrôle de celui qui tient le crayon et décide que telle zone est naturelle oliveraie, telle autre agricole, que les terres arables deviennent terres à béton alors que les cailloux deviennent zones agricoles  (avec la complicité de certains acteurs).

L’agriculture à Levens fait pousser du Béton et exclue le maraîchage sur les dernières bonnes terres arables de la commune.

Quant à l’étalement urbain il continue, il n’y a aucune évaluation environnementale et on se moque des risques naturels.

La population découvre enfin, la réalité et entrevoit le Levens de demain. Au delà de quelques cas personnels, c’est globalement un profond mécontentement qu’on entend sur la commune.

Une seule question est à l’ordre du jour, va ton réellement prendre en compte les avis (de l’État) de la population, des associations ou bien tenter encore une fois d’enfumer ou de passer en force ?

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